Il dépensait les recettes de son magasin à la Roulette

A Châtellerault, dans le Poitou-Charentes, la nouvelle République nous rapporte cette histoire de détournement de fond un peu spéciale. L’ancien directeur du magasin Monoprix du boulevard Blossac dépensait les recettes du magasin à la roulette.

152 500€ dépensés à la Roulette

Abdelhadi Bakri, ancien dirigeant du magasin, était jugeait ce 17 septembre pour un détournement de fond s’élevant à 152 000€, pendant le période de janvier 2012 à août 2014. Il reconnait les faits en mettant en avant son addiction au jeu afin d’amadouer les juges.

Il explique également la façon dont il commettait son larcin toutes les semaines :

« Chaque semaine, la Brinks passait récupérer l'argent de la semaine. A chaque fois, je prenais trois ou six enveloppes de 500 € mais j'indiquais la totalité sur le bordereau. Personne n'était au courant dans le magasin. ».

En 2 ans, personne n’a rien vu, aucun collègue, ni la maison Mère, ni même le service comptable. C’est plus de 300 enveloppes que Mr Bakri a détourné sans éveiller les soupçons et pour les dépenser à la roulette.

Il allait dans ses casinos favoris, Deauville, Enghien, ou encore la Roche Posay, pour jouer à la roulette et exclusivement à la roulette.

« Il jouait exclusivement à la roulette. Il cherchait une sensation d'excitation. Vous avez un homme qui souffre depuis vingt ans d'une véritable addiction, explique son avocate qui souhaitait une expertise psychiatrique. Il a écrit pour se faire interdire définitivement de Casino. C'est quelqu'un de respecté à Châtellerault et il a mauvaise conscience. »

Son avocate fait passer Mr Bakri pour un malade car effectivement l’addiction au jeu et de plus en plus considérée comme une drogue au même titre que l’alcool et la cigarette.

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Pendant tout le temps de l’affaire et encore actuellement, Abdelhadi Bakri est en poste au restaurant La coupole en tant que salarié-dirigeant. Sa sentence est tombée jeudi et comparé à d’autre affaire de détournement de fond. Les juges ont été cléments  car il ne l’on pas priver de son droit d’exercer une activité commerciale. Par contre, il écope, 1 500 € de préjudice moral demandé par Monoprix, ainsi que le remboursement des 152 000€ dépensés à la roulette, et 1 an d’emprisonnement avec sursis.

Bien évidemment,  Abdelhadi Bakri ne pourra plus jamais rentre dans un casino et il a l’obligation de se soigner de cet addiction qui lui gâche la vie.